lundi 17 mars 2014

5 Janvier - El Chalten

Après avoir faire des provisions dans une pâtisserie, (oui car durant le voyage nous nous sommes nourris essentiellement de pâtisseries et de cola), on tente le stop jusqu'à El Chalten, insouciants que nous sommes. Pour sortir de la ville on attend une demie heure, pendant laquelle j'invente un jeu génial, dis-moi un mot et je trouve une chanson où ils disent ça dedans. Ca à l'air facile comme ça, mais quand on te dit un mot comme "chouette", l'animal, pas l'adjectif, c'est bien compliqué. Je voudrais vous y voir tiens.
Ensuite, au deuxième point on attend... 5h environ.
Oui. 5h. Bon le début c'est rigolo, on croise un israëlien et un anglais avec qui on papote, mais avec des concurrents et une voiture toutes les 20 minutes, on est pas sortis.
Du coup on en profite encore une fois pour parler, rigoler, faire des jeux, danser (ah oui au bout d'un moment y'a plus de limite), et au bout de deux heures, je m'endors sur le sol. Endroit rêvé pour faire la sieste: vent, sable dans les yeux du coup, soleil brûlant, m'assurent un réveil tout à fait agréable, allongée que je suis comme une misérable au bord de la route.


 Les gars finissent pas être pris, on prend leur place, et on attend. On attend. On attend. "BORDEL JE FERAIS PLUS JAMAIS DE STOP" (naïve je vous dis, naïve).
Enfin, au bout de 5h donc, je me décide à me mettre à genoux et à prier quand la prochaine voiture passe, pour voir hein, on sait jamais. Finalement il semble que ça fonctionne, puisqu'un charmant carabinero (policier chilien) à la retraite décide de nous emmener plus loin. Et quand je dis charmant, ça n'a rien d'ironique, il est vraiment gentil.

Il nous dépose à un croisement, où je croise des auto stoppeurs israëliens, dont un avec qui j'avais discuté avant à Torres del Paine. Il commence à parler trekking avec Peter et lui dit de faire le trekking Los Huemules près d'El Chalten, selon lui le meilleur qu'il n'ait jamais fait. Et bien, sur le coup j'ai bien grogné intérieurement à l'idée de refaire un trekking super ghetto ("c'est marrant un moment faut traverser une rivière, ça t'arrive jusqu'au ventre!"), mais il s'avère que ce fut le meilleur conseil du voyage.

Bref à ce moment là on se fait prendre environ 5 minutes après être arrivés, (mon voyage m'aura appris que tu auras beau désespérer des heures, il y'a TOUJOURS une solution. Oui. TOUJOURS J'AI DIS.)
Encore une fois un couple trop sympa avec un mec de 40 piges qui commencent à me parler techno et djs berlinois, assez surprenant ma foi, et qui s'arrête pour nous laisser faire des photos.

Petite vue pépouze de la voiture sur fond de minimale argentine

El Chalten c'est comment dire... La ville la plus belle au monde. Enfin, pas la ville en soi; mais l'endroit où elle est située: c'est comme une cuvette entourée de montagnes magnifiques et du Fitz Roy en l'occurence, une sorte de tour de pierre du style las Torres del paine, mais de 3 kilomètres 400 de hauteur. Donc les Torres elles peuvent un peu se rhabiller en fait.

Le genre de ville que tu t'imagines dans ta tête quand tu penses à élever des moutons dans un endroit paisible, ou que tu imagines à quoi ça ressemble de vivre au paradis. Je vous laisse googler ça parce qu'il y'avait trop de nuages pour que je prenne une photo de la ville.

Arrivés là-bas on décide de s'installer dans un camping, d'ailleurs assez déprimant, et dodow.

De la pluie, bouh bouh 

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