Je commence la journée avec un mal de pieds monstre mais une bonne motivation. On fait le chemin de retour jusqu'au croisement, où le bateau nous à déposé la veille.
Arrivés au glacier Grey de nouveau, je suis toujours de bonne humeur. Mais évidemment ça ne dure pas bien longtemps . Les 4.5 km censés être plus faciles m'ont paru interminables. Je suis totalement desespérée sur la fin, et comme je ne vais pas passer ma vie à m'étaler sur les souffrances mentales et physiques que je me suis infligée, passons directement au moment où je suis arrivée au croisement, et où je me suis effondrée au sol. Loïc à d'ailleurs une photo (LA JOIE, haha).
Malgré les sandwichs que l'on à prévu on décide qu'on à bien mérité d'aller au restau du camping, et puis c'est pas trop cher hein. Je crois qu'on s'est dit ça chaque jour en fait.
On se remet en route après une heure de route en prenant un sentier dit "facile" (encore une raison de tuer les administrateurs du parc je vous dis).
Facile? Ca été le pire jour pour moi.
J'ai même réussi à éclater en sanglots à un moment et à sortir des absurdités sans noms ("de toute façon Peter il voudra jamais de moi parce que je suis pas sportive", "mes parents auraient honte").
Tout ça en croisant des scandinaves (ou australiennes hein, je sais pas, mais elles peuvent pas être françaises, elles se plaignent jamais) fraîches comme la brise matinale.
On à donc abandonné l'idée d'aller plus loin et on est restés au Campamento Italiano, un camping gratuit, donc sans douche pour me reconforter (bouhouhou).
Loïc décide que demain matin, il se lèvera à 5h pour faire la Vallée des français, comme ça, il aurait fait tout le circuit W, et moi j'aurai le temps de roupiller jusqu'à 10h du matin. Après ça, on part pour le plus long trajet.
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