mercredi 5 mars 2014

1 Janvier - Puerto Natales (again)

Quentin se lève à 6h pour prendre un avion direction Bolivie, où il continuera le voyage avec un de ses amis.
Quant à nous, on prend le bus direction Puerto Natales, dans lequel Peter s'explique, et s'excuse. Tadam, nous voilà réconciliés.

On commence à faire du stop direction Calafate. Sur le bord de la route, on aperçoit la mer, et des cygnes rigolos qui portent leur bébés sur leur dos, comme si c'étaient des bâteaux. Je suis gaga.

MON DIEU mais c'est TROP MIGNON. Cliquez sur la photo si vous voulez voir en plus grand.

Les moments qu'on passe à attendre au bord de la route, on rigole bien trop pour s'ennuyer. Je n'arrive pas à comprendre comment on à pu se disputer hier. On galère pas trop jusqu'à la frontière Chili-Argentine, il y'a même un couple qui fait un détour pour nous, c'est sympa. Mais c'est là que ça se complique. Il n'y a tout simplement aucune voiture qui font la route jusqu'à la frontière, seulement des minibus pleins à craquer. On commence donc à marcher. L'autre côté de la frontière est à sept km, il paraît. MAIS QUELLE IDEE DE FAIRE DEUX FRONTIERE SEPAREE DE SEPT KM JE VOUS LE DEMANDE. Surtout qu'il n'y a STRICTEMENT RIEN entre ces deux frontières, seulement des champs vides. C'est une véritable galère, il se met à grêler avec une violence incroyable. Je finis trempée, et mes jambes me font souffrir à cause des grêlons.

Même sans espoir d'être pris, on tente quand même de faire du stop en essayant de faire pitié aux gens qui passent, sans succès. Jusqu'à ce qu'une voiture, avec deux places cette fois, fasse marche arrière pour nous prendre, mais un peu à contrecoeur (ce qu'on peut comprendre, ils sont peut-être en train d'amener des dealers de drogue à la frontière). Ils vont à Calafate, P et moi on est un peu dégoûtés d'entendre ça vu que c'est exactement là qu'ils vont. Mais on ose pas trop insister, ils ont un bébé et la voiture est remplie d'affaires et de jouets à rabord.

Ils nous laissent donc à la frontière, c'est déjà ça. Mais à la frontière, on est encore à 400 km de Calafate, et à 30 km de la grande route où on pourra être pris en stop. Nous voilà donc partis pour faire 30 km à pied avec nos sacs et la pluie qui ne veut pas s'arrêter, avec ce paysage déprimant de champs vides et de bâtiments désaffectés où on devra probablement camper cette nuit. A ce moment-là on est vraiment découragés ("plus jamais de stop", pensèrent-ils stupidement, pensant que c'était long d'attendre deux heures. Encore une fois le futur nous prouvera le contraire). Juste au moment où on désespère vraiment, deux femmes allemandes, que dis-je, nos sauveuses, s'arrêtent pour nous prendre dans leur petite voiture blanche. Elles sont adorables, et apparemment elles s'arrêtent pour tout le monde. Ces gens-là devraient être récompensés.

Sérieusement, avec tout le stop qu'on à fait ici, les heures qu'on à passé à galérer, je ne sais pas combien de fois je me suis dis "la prochaine fois que je conduis en France, je m'arrête pour TOUT LE MONDE, sans exception". Bon petite exception peut-être pour les hommes de 40 ans armés de tronçonneuses à la limite.

Bref, la bonne surprise surtout, c'est qu'elles acceptent de nous amener direct à Calafate avec elles, et ce, sans payer l'essence. Des héroïnes je vous dis.
On passe donc quelques heures avec elles dans la voiture, je me sens un peu mal parce que Peter fait toute la discussion, mon niveau d'anglais m'empêchant de m'y mêler. Mais c'est pas grave, elles sont vraiment gentilles. Arrivés (très rapidement en fait) à Calafate, on va s'installer dans un camping, et visiter la ville.

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