lundi 24 mars 2014

11 Janvier - Trekking Los Huemules

Journée la plus longue et difficile, puisqu'on aura marché 10h. 
Je suis motivée et rapide la matinée, et les paysages sont toujours aussi magnifiques.




Après le glacier ça se gâte : on doit traverser un col, et au lieu de la demie heure estimée par Peter, on met plus de 2h. Il y'a un vent fou, ce que je ne m'explique pas puisque le Paso del Viento qu'on avait passé la veille était très calme. C'est extrêmement fatiguant de grimper comme ça au dessus du vide, avec cette tempête qui me fait m'arrêter toutes les deux minutes par peur de tomber.


 Oh, un gros glaçon



Arrivés en haut, on a une vue magnifique encore une fois, mais je n'en peux plus, et je crève de faim.
On fait donc une pause manger qui me revigore totalement, mais la descente est un véritable enfer.
Je ne vais pas rappeler ce qu'on vécu mes genoux dans les descentes (mignonnes) de Torres del Paine, mais là c'est deux heures, et de la descente tellement raide, glissante et poussiéreuse, que je me retrouve au moins 50 fois le cul par terre et EN PLUS attaquée par des mouches tout du long. Pour vous donnez une idée de la raideur du chemin, quand je me retournais pour voir ce que je venais de descendre, je me disais que je devrais limite escalader pour faire machine arrière.
J'en arrive même à un moment d'hystérie extrême quand on doit descendre une paroi rocheuse à l'aide d'une corde.


Enfin bon après ces longues heures de pur plaisir, on se retrouve ENFIN en bas, sur cette route que je regardais avec envie toutes les 2 minutes pendant que je marchais, en  ayant l'impression de la voir s'éloigner à chaque pas.

Mais là, léger problème: c'est que cette fichue route, elle ne mène nulle part, et sûrement pas au camping spot qui était indiquée sur la carte. Moi qui espérait arriver vite pour pouvoir m'allonger dans l'herbe et reposer mes jambes fatiguées, je me retrouve dans l'optique de devoir marcher encore des heures avant de se poser.

On se retrouve sans arrêts devant des chemins plus ou moins gros, qui vont dans tous les sens, pratiquement tous tracés pas des pas de poneys, et qui ne mènent à nulle part. On doit tourner en rond pendant environ 2h en se tentant de se repérer grâce à la carte et aux rivières, mais toujours rien.

A un moment on décide de s'arrêter et de camper au bord d'un lac, avec jolie vue sur le glacier.
On est très fatigués.
Peter décide de se baigner nu sous les derniers rayons de soleil, je m’assoies sur le sable et regarde l'ensemble du paysage : vision de paradis.


Il y'a un glacier juste en face. Cet homme est fou.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire