dimanche 22 juin 2014

19 Février - Trekk jusqu'à Macchu Picchu

On part le matin en bus quelques heures à travers les montagnes jusqu'à une ville dont je ne me rappelle plus le nom. A partir de là, on prend un taxi qui nous amène dans un village situé profondément dans la jungle-montagnarde (j'appelle ça jungle montagnarde parce que c'est une jungle en altitude, c'est donc pas tout à fait la même chose. Ce terme n'est absolument pas sérieux ni biologiquement approuvé). C'est à la fois excitant, puisqu'on est entourés de bananiers, et qu'on voit même voler un couple de perroquets près de la voiture (coup de chance) mais aussi un peu inquiétant, puisque j'ai lu pas mal de témoignages sur internet qui disent que certaines personnes vivant dans ces villages profitent de l'isolement pour te voler. Sympa.

Il s'avère que les seuls personnes que l'on est croisés sont agréables et aidants. Je me demande toujours comment ils font pour vivre, au milieu de la cambrousse à des heures en voiture de la ville la plus proche, en ne possédant que quelques poules et quelques bananiers. Mais ils ont l'air d'avoir une vie particulièrement paisible et épanouissante. 



A ce moment là commence une ascension de 800 mètres absolument affreuse. On ne fait QUE monter pendant deux heures, que monter sans arrêt. Et en plus je suis traumatisée tous les 20 mètres par des mille pattes noires et rouges de la taille de mon avant bras. Du coup j'alterne entre asphyxie dû à l'effort physique et sursaut qui frôle l'arrêt cardiaque quand je manque de marcher sur un de ces monstrueux milles pattes gluants. Mais bon, pour compenser tout ça, je vois régulièrement des papillons aussi gros que ma main, couleur petit poney. Oui, de MA MAIN. Vous imaginez? C'est extraordinaire. Une fusion entre un petit poney et un petit poney. C'est extraordinaire.

On arrive en haut à la fin de la journée, et on installe la tente au milieu d'anciennes ruines incas, dont je ne me rappelle plus le nom (shame on me), avec vue sur le Macchu Picchu, mais de l'autre côté du coup.
C'est magnifique.


Le truc là-bas c'est Macchu Picchu. 



D'ailleurs j'ai oublié d'en parler mais j'ai un autre livre qui m'a extrêmement marqué, et qui s'appelle Kafka sur le Rivage. Je dis ça parce que je l'ai trouvé absolument extraordinaire, et pourtant dieu sait que la couverture et le synopsis ne me faisait pas du tout envie. Pour être honnête, je l'ai pris puisque c'était le seul livre français restant à l'hostal. Et je vais le ramener en France si il y'a des intéressés, bien que j'en doute, vu que les seuls personnes qui lisent réellement mon blog l'ont déjà lu (coucou).
D'ailleurs je m'en souviens très bien de ce livre à travers ces photos, parce que pendant que Pete prenait me photographiait en pleine lecture, je lisais un passage assez traumatisant sur un psychopathe qui tue des chats.

Voilà donc désormais pour moi, Macchu Picchu = Kafka sur le rivage. Mélange Pérou/Japon, toussa toussa.

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