dimanche 22 juin 2014

1er Mars - Santiago

28 Février - Retour à Santiago

On à donc pris un bus de retour d'une durée de... 30h. Sympa. 
Bon, on à quand même bien ri, regardé plein de films, dont le Titanic et le génial No se aceptan devoluciones que je conseille fortement et qui m'a fait encore plus pleurer que Titanic, c'est pour dire.

Et j'ai ENFIN réussi à voir la main du désert, même si ce n'était que durant un bref instant.

En vrai c'est pas aussi beau que ça: y'a plein de tags partout, et c'est au bord de la route... Mais quand même.

27 Février - Arequipa

A partir de là il n'y a rien à raconter de spécial, à part que j'avais un peu envie de faire la fameuse Valle del Colca, où on trouve le deuxième canyon le plus profond du monde. Mais cela impliquait refaire une journée de bus + une journée de trekking, donc on a finit par se décourager et on à pris un bus jusqu'à Arica, au Chili.

Arica qui est, soi dit en passant, une ville très jolie, que j'avais bien envie de visiter. Mais Peter à essayé de me faire croire que ses cours en ligne commençait très bientôt, qu'il fallait rentrer rapidement à Santiago (alors qu'il voulait tout simplement jouer à League of Legends. Je le sais maintenant. Le sacripan.).

Bref, on à donc décidé de rentrer directement à Santiago, après avoir passé, de loin, les meilleures vacances de ma vie.

Notre trajet

26 Février - Cusco


Dernière journée à Cusco. Je dis adieu à la ville et on part en bus pour Arequipa, au sud du Pérou.

25 Février - Dans la jungle



On passe la matinée à lire, puis on déjeune dans un petit café pour un prix dérisoire. En attendant le minibus qui nous ramènera a Cusco, on va dans le cybercafé du village. Peter me fait remarquer qu'à partir de maintenant, tout n'est que retour à Santiago. Retour de la jungle à Cusco, puis de Cusco à Arequipa, puis de Arequipa à Santiago... Ce qui à l'air de l'enchanter, et moi pas du tout. 

Enfin, comment dire. C'est vrai qu'après trois mois de voyage, on a envie de rentrer pour plusieurs raisons: pouvoir se reposer, sans penser qu'on doit se lever tôt le lendemain, pouvoir mettre des vêtements jolis et propres, et surtout pour ne pas avoir à prendre de décisions. Durant le voyage c'est ce qui à provoqué le plus de disputes avec Peter: devoir décider de ce qu'on va faire, selon le temps imparti, et l'organiser. C'est fatiguant à force.



Après avoir attendu de partir avec 3h (oui, je dis bien 3h) de retard, parce que, je cite, "les jeunes [qui viennent avec nous] font une partie de football", jeunes que l'on déposera une demie heure plus tard dans la ville voisine (GNEEEE) nous voilà partis pour 7h de bus interminables à être serrés contre les gens.
Et là, petite surprise: durant la journée, une partie de la falaise s'est effondré en plein milieu de la route. Déjà c'est super dangereux, et en plus ça nous assure d'être bloqués là puisque le minibus ne peut pas passer. Mais je continue de penser qu'on doit avoir un ange gardien, puisqu'il s'avère qu'il y'a un autre minibus de la même compagnie de l'autre côté de l'éboulis, qui va dans l'autre direction. Il suffit d'échanger, et pendant qu'on redémarre de l'autre côté, je regarde avec pitié les trois autres minibus remplis de voyageurs totalement dépités.

24 Février - Dans la jungle

Aujourd'hui, et vu qu'on est désespérés de n'avoir vu aucun animal (du moins, de près) durant notre séjour dans la jungle, on décide de suivre le conseil des locaux et d'aller visiter un homme qui, selon eux, récupèrent des animaux blessés et les soignent. Depuis, ils vivent dans son jardin, en cohabitation.

Bon, je sais, c'est moins funky que de voir des animaux vraiment sauvages, mais je vous raconte pas la folie de voir des perroquets jouer avec un singe, et ce même singe jouer avec un sanglier.
On se rend donc là-bas, en taxi-vélo (? comment appeler ça), sous le soleil et la chaleur écrasante. L'homme n'est pas là, mais sa mère nous autorise à nous promener sur son terrain. J'ai l'impression d'être dans le jeu vidéo Pokémon, avec des animaux exotiques cachés derrière des buissons, qui déboulent dans tes pattes sans prévenir.






Je vous raconte pas la peur que j'ai eu quand j'ai vu un sanglier courir vers moi. J'ai passé une minute à le fuir, avant de comprendre qu'il voulait juste des caresses. Comme un chien.
Quant au singe, il a un détruit l'image idéalisée que j'avais d'eux : en fait ce sont des petits cons qui te volent tes affaires et te mordent quand tu essaies de les récupérer. Tss. La déception.





Le penseur, en pleine réflexion.





Si quelqu'un pouvait me dire le nom de cet animal, ça m'arrangerait. J'ai beau cherché, je ne trouve pas.


23 Février - Dans la jungle

Aujourd'hui, on se lève et on décide d'aller à pied voir le Rio Manú, en espérant croiser des animaux sur la route (ce qui est très rare en hiver). On commence à marcher sur la route où les voitures - bien que très rares- peuvent encore circuler, donc rien de très dépaysant pour le moment, et il se met à pleuvoir. A fond, comme cette nuit. J'ai jamais vu ça de ma vie. En 30 secondes je suis absolument trempée malgré le parapluie, qu'on tente vainement de se partager. Du coup après une heure et quelques à marcher sur une route et sous la flotte, sans croiser personne ni quoique ce soit, on commence à désespérer.*
Et là, MIRACLE. Un 4x4 s'arrête devant nous, avec dedans... La dame qui se plaignait tout  le temps dans le minibus hier et qui me faisait peur.


Et bien il s'avère que c'est une dame très gentille. Ils sont 4: elle et son amie, deux péruviennes; plus un couple plus jeune (un espagnol et une péruvienne, sa filleule) qui s'occupent de la sauvegarde des espèces au Parc Manú. Ils nous proposent de nous amener jusqu'au Rio puis finalement de venir faire un tour de barque avec eux. En fait, les prix sont exorbitants: pour louer une barque pour une journée avec deux "conducteurs", le prix est d'à peu près 200 dollars. C'est hallucinant. Ca s'explique par le fait que ce sont des barques prévues pour une dizaine de personnes, ce qui revient normalement à une vingtaine de dollars par personne. Mais nous sommes dans la saison basse, et il n'y a aucun touristes. Au final la dame nous propose de payer la majorité et qu'on ne paye seulement qu'une petite partie. Sympa, non? Bon, elle à l'air très riche, mais proposer ça à des personnes que l'on connaît depuis une heure, c'est fou.

Nous voilà donc partis pour une journée avec ces gens sympathiques, qui connaissent bien l'endroit. C'est mieux, n'est-ce pas.


Après une petite heure de bateau sur le Rio (qu'est-ce que c'est agréableeeee), on s'arrête dans un miniscule village au bord de l'eau. Je ne pensais pas que c'était possible de vivre dans un endroit encore plus éloigné: pour aller dans le petit village d'où on vient, qui est déjà à 7h de route de Cusco, ils doivent prendre un bateau et ensuite marcher quelques heures. Ils n'arrêteront jamais de me surprendre.
En tout cas les habitants connaissent le couple et j'imagine que c'est une bonne chose, puisqu'ils sont adorables et nous montrent quelques petits trucs rigolos comme un boa qu'un jeune à récupéré souffrant dans la nature, et qu'il à soigné (!!!! normal), des fourmis de la taille de mon pouce et le type de liane d'où provient la drogue Ayahuasca.




Après ça on reprend le bateau et on va faire un tour de l'autre côté du Rio, où un type vraiment rigolo - qui s'improvise guide -est en train de construire un hostal touristique, situé juste à côté de thermes naturelles des plus plaisantes. Not bad.



On s'enfonce un peu plus dans la jungle (youpiiiiii) pour aller voir une cascade et un bassin d'eau, où j'espère me baigner. C'est magnifique. On entend énormément d'oiseaux et de singes, mais malheureusement il est impossible d'en voir.





TADAAAM. Allez, un souhait en plus réalisé durant le voyage.




Sur le chemin du retour on croise pas mal d'oiseaux extraordinaires, que mon 18-55 ne peux malheureusement pas photographier parce qu'ils sont trop loin. Je regrette de ne pas avoir pris mon objectif 75-300, parce qu'ils sont vraiment beaux. Il y'a plusieurs sortes de perroquets, des oiseaux très grands, roses, jaunes verts....

Arrivés à l'endroit d'où on à pris le bateau, on décide de manger tous ensemble dans un restaurant remplis de chats et chatons abandonnés (c'est adorable mais ça l'est pas trop non plus du coup) qui essaient de nous gratter de la nourriture. On mange une spécialité avec du riz et du poisson roulés dans une feuille. Aucune idée du nom, mais c'est un délice.
Bon, il faut tout de même que je parle d'un petit incident traumatisant qui m'est arrivé après le repas.
En gros, j'ai découvert avec dégoût que les chatons jouaient avec un scarabée qui faisait... Pratiquement leur taille. L'horreur. Quand il à vu que ça me faisait peur, l'espagnol à fait semblant de le prendre et de le mettre dans ma capuche. Bon, j'ai rigolé, évidemment un type que je connais à peine ne s'amuseraient pas à me foutre une chocotte pas possible juste pour amuser la galerie. MAIS SI. Cet abruti l'a bien mis dans ma capuche en faisant croire qu'il avait fait semblant (compliqué hein). Et le pire, c'est que je me suis rendue compte de ça dix minutes après, quand on à quitté le restaurant et que j'ai senti ce truc grimper sur mon pull. Mais quelle horreur en vrai. Est-ce que je vais jeter des serpents sur les ophiophobes! Ca n'a pas de sens.

Enfin bon, j'allais difficilement frapper quelqu'un qui m'a permis de passer une journée géniale gratuitement, et qui à fait office de guide par la même occasion, ce serait stupide. Mais il le méritait.
Et on à passé le chemin du retour dans le coffre avec Pete, à regarder les étoiles et écouter les bruits bizarres tout autour de nous. C'était un des meilleurs moments de mon séjour je crois. Enfin bon, être assis dans le coffre d'un jeep, dans la jungle, en t shirt, sans avoir froid, et en regardant les étoiles, avec les cris des grenouilles, singes et oiseaux en fond sonore, c'est une bonne définition du bonheur selon moi.

Petite anecdote rigolote (ou pas): le guide nous à dit que les indigènes vivaient très profondément enfoncés dans la forêt, à des dizaines kilomètres de là (c'est un parc gigantesque), et qu'il est donc presque impossible d'en voir sur le rivage. Et tant mieux: apparemment, quand ils voient des gens - comment dire... "modernes", ils leur tirent des flèches... Ambiance.
Et ce qui est fou c'est qu'on avait croisé un couple d'anglais la veille, qui nous avaient dit avoir aperçu un indigène de l'autre côté de la rive. C'est dangereux la jungle, madame.

*Si il y'a quelque chose que je dois retenir de mon voyage, c'est que même si la situation semble désespérée, il y'a TOUJOURS une solution. Toujours. On se disait souvent ça avec Peter: de toute façon, être désespéré était souvent un déclencheur de miracle.

22 Février - Départ dans la jungle

Après avoir passé une nuit de plus au Wild Rover, on prend un bus qui va nous amener au Parque Manú, dans la jungle. Evidemment le bus à deux heures de retour. C'est normal. On part ensuite pour 7h de route dans un minibus. L'horreur.
Surtout que dans notre minibus on à une dame absolument insupportable, qui n'arrête pas de se plaindre. Elle me fait un peu peur. Type prof qui t'a traumatisé un peu.

Ceci est toujours Cusco. 

Sur la route dans un petit village qui à l'air sacrément pauvre, ou on mange une soupe et un plat pour l'équivalent de deux euros. Et j'aperçois aussi une gamine d'une douzaine d'années donner le sein à un bébé. C'est assez traumatisant.

On arrive là-bas, et la chaleur est atroce. C'est juste exactement ce que j'imaginais: au bout de 2 minutes dehors tu es déjà trempé et harcelé par les moustiques. Bon, c'est un peu désagréable, mais j'adore l'atmosphère. La nuit, je vis exactement ce que j'attendais d'un expédition dans la jungle: on dort dans une chambre/cabane, avec des moustiquaires à la place des fenêtres, sans draps, et on meurt de chaud. En plus, il se met à pleuvoir comme jamais. Et un orage éclate. Mais alors violent. Je n'ai jamais, mais jamais entendu un orage aussi bruyant et flippant. J'ai l'impression que c'est la guerre de l'autre côté de la rue, et qu'il y'a des bombes qui explosent dans tous les coins. Mais non. C'est l'orage. Epique.

Alors, que ce soit clair, là où on va, ce n'est pas juste la nature. A l'entrée du parc il y'a deux villages minuscules, mais avec tout de même un hostal, un marché et un cybercafé. Voilà. 

Bon, j'ai beau me creuser les méninges, je n'ai aucun souvenir du nom du village, il me semble que c'était dans la réserve Tambopata.

21 Février - Macchu Picchu - Aguas Calientes

Ce matin, on se lève à 5h pour aller acheter les billets pour Machu Picchu (à la bourre oui, ne faites pas ça si vous y allez en été européen/hiver latino) et le train du retour.
Après on prend un bus pour monter tout là haut. Je suis crevée. Mais ça va mieux avec Peter. Et alors là je tiens à préciser que depuis le début du voyage je n'avais pas prévu de faire le Machu Picchu, pour plusieurs raisons. Déjà parce que je pensais que ça me coûterait trop cher (en fait avec la carte étudiante c'est "seulement" 20 euros l'entrée). Ensuite parce que, va savoir pourquoi, ça ne m'a jamais vraiment attiré. Ca me paraissait trop touristique, rempli de gens, et vu que les photos ne donnent pas un très bon aperçu de l'entiereté du paysage, pas non plus fou-fou quoi.* En plus je ne devais normalement pas faire la fin du voyage avec Pete, et en fait si, du coup il m'a convaincu (sans trop de peine non plus) de le faire avec lui.

Et bien, vous savez quoi, et là je m'adresse surtout aux gens à qui ça ne dit pas trop de le faire, le Machu Picchu c'est un endroit extraordinaire. Je l'ai réalisé quand je me suis assise dans l'herbe encore humide, très tôt le matin, et que j'ai vu le soleil se lever sur les ruines. Ce qu'il faut savoir c'est qu'à gauche de ces ruines on peut voir une sorte de canyon avec une rivière qui passe en bas, ce qui est en soi très impressionnant. Je pense que si on ne le voit jamais sur les photos c'est parce que c'est très dur à photographier, en tout cas ça rend pas terrible.

Mais bref, c'est aussi l'atmosphère du lieu qui est très mystique. On y est allé très tôt, en basse saison qui plus est, donc il n'y avait que quelques dizaines de personnes au début, donc un silence incroyable.
Enfin je pense que je n'arriverai pas à l'expliquer, mais pour résumer Peter pense que c'est le plus bel endroit
qu'il ait visité (et dieu sait qu'il à voyager un max) et je pense que c'à été l'expérience la plus folle que j'ai eu l'occasion de vivre.

Après, les ruines en soi, c'est une question de point de vue, mais moi j'ai plutôt préféré le paysage global.










On s'y est pris trop tard pour avoir un accès au Wayne Picchu, cette petite montagne qui domine les ruines (l'accès est limité à 100 places, ça donne un aperçu différent du site). Du coup, en fin de matinée, on commence à grimper la montagne appelé Machu Pichu, c'est à dire la plus grande, qui permet de voir l'ensemble de plus haut. Enfin, grimper. Personnellement je ne fait même pas la moitié et Peter le 3/4, parce qu'il s'agit de monter des marches pendant deux heures. Et puis le sommet est tout nuageux (si, si, c'est vrai).
Et sur le chemin du retour, vous n'allez pas me croire, mais on voit un OURS. Un ours relativement petit qui grimpe aux arbres sur le côté. Je ne peux pas le prendre en photo parce qu'il est caché par les buissons et les plantes, et honnêtement je n'aurais vu qu'un bout de sa tête parmi tout cette flore, mais Pete et quelques touristes qui étaient en avance sur moi m'expliquent qu'ils l'ont vu traverser le chemin.
Un ours au Machu Picchu. C'est fou.


Après cette merveilleuse journée, on retourne à Aguas Calientes, qui est très jolie de jour aussi, où on profite d'une pizza bien mérité. Vers 17h on prend le fameux train de retour qui côute une blinde, mais qui permet de voir des jolis paysages assis, et ça c'est top.