jeudi 10 avril 2014

22 Janvier - Bariloche

On prend un bus jusqu'à la frontière, puis un qui va directement à Esquel. Donc on retourne en Argentine rapidement et sans problèmes.
Elle est pas belle la vie?

Cependant, après avoir réservé un bus pour aller à Bariloche le soir-même, on se rend compte qu'on à oublié la tente dans le dernier bus. BON SANG DE BONSOIR.

On retourne donc à la station, on voit avec la compagnie, on appelle la frontière, toussa toussa. Y'a pas moyen de savoir si ils l'ont ou pas, du coup on leur dit de nous l'envoyer avec le prochain bus qui va à Bariloche si ils la retrouvent.

On décide de passer l'après-midi à faire des choses constructives, comme manger une pizza, boire du cola, manger des frites, boire du cola, manger une glace, boire du cola. J'ai un petit moment nostalgie quand je réalise qu'on à perdu notre maison. Bah oui du coup, c'était notre maison.

On prend le bus direction Bariloche, où P trouve l'occasion de se fritter avec des chiliens (mais BORDEL qui autorise encore les gens à mettre de la cumbia dégueulasse méga forte sur leur téléphone, et est-ce que quelqu'un leur à dit que les écouteurs existaient?!)
Vous allez me trouver excessive mais au bout de 3h, quand le type continue de mettre de la merde et qui plus est en coupant les chansons toutes les 1 minutes pour en changer, ça donne quelques envies de meurtre.

On arrive à Bariloche vers 20h et on commence à chercher un hostal, le coeur plein d'espoir.
Ca doit être parce qu'en Patagonie on était habitués à les trouver tous vides, mais on est légèrement surpris quand le type du premier hostal dans lequel on cherche nous dit qu'on est dans la mouise. Il est sympa quand même, il explique que si on trouve rien, il pourra s'arranger pour nous.

P et moi, armés d'un optimisme à toute épreuve, nous commençons donc à parcourir la ville. 1 hostal, 2 hostals, 5 hostals, 10 hostals (?!!), 20 hostals. Quand on réalise que même les hôtels 3 étoiles sont complets, on commence légèrement à paniquer. Je veux dire, il est 22h, on à pas de tentes quoi, et tout le monde nous dit d'aller au camping. Ah c'était le bon moment pour la perdre, c'est sûr.

On commence à s'énerver, et au milieu des cris, du sang et des larmes, P à l'excellente idée de retourner voir le premier/charmant monsieur. J'y vais à reculons parce que je trouve que c'est quand même "sacrément abusé", mais il s'avère qu'au final il est extrêmement gentil et aidant. Et il doit aussi avoir l'habitude de se faire quelques extras avec les paumés dans notre genre.

En fait tout s'arrange parce qu'ils ont une pièce dans l'hostal, au dernier étage, qui est normalement utilisé pour les "fêtes", mais aussi pour les cas d'urgence comme nous.
Le truc... SDB + toilettes, cuisine, vue sur la ville et sur le lac, matelas, canap'...
Et tout ça pour moins cher que si on était dans un dortoir.
Vers minuit, on s'endort, enfin tranquilles.

Bon c'est officiel, les argentins sont quand même des gens sympas.

Cette photo n'a pas grand rapport avec ce que je raconte mais je me suis amusée à photographier les différentes monnaies que j'ai accumulé avec le voyage. Voilà voilà. Ce à quoi j'ajoute que la monnaie chilienne est quand même la plus canon (les trucs tout colorés en bas).


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