dimanche 11 mai 2014

6 Février - Tour

Il à plu des cordes toute la nuit, mais malgré ça, on se lève avec un temps parfait. Je remercie mon dieu imaginaire de m'avoir accorder du beau temps pour ce tour que j'attends depuis que j'ai l'âge de faire mes lacets.

On commence par aller voir des roches aux formes très bizarres, et à les escalader comme des enfants.







Ensuite on va voir la Laguna Negra, petit lac caché que je déclare désormais endroit le plus paisible au monde. Ici, les canards sont rois et le silence est seulement perturbés par quelques volée d'ailes dans l'eau.
Je crois que si j'avais ce lieu à côté de chez moi j'y irais tous les jours pour y faire une sieste. Ou réviser. Ou lire. Enfin vous voyez quoi.



Après manger, on va voir un grand canyon et sa rivière en forme de serpent. C'est vraiment magnifique et impressionnant, mais ça ne rien du tout en photo.


tss tss fait la rivière

On voyage enfin quelques heures direction Uyuni, avec de la musique bolivienne commerciale (de la chicha qu'ils appellent) à fond les ballons. Je crois que le guide à fait semblant d'oublier de nous demander de mettre notre musique pour pouvoir mettre la sienne.

*

Je peux donc définitivement affirmer que la musique commerciale bolivienne est la pire que vous n'aurez jamais entendu de votre vie. Oui. La pire. Oubliez le emo-rnb, oubliez la drumstep, voilà la CHICHA, cette affreuse conspiration pour détruire toute décence musicale.


Alors oui, vous allez me dire : oh mais tu exagères, c'est sympa, c'est exotique.

Mais allez-y, mettez vous une petite playlist de 4h et on en reparle après.
Entre les gars qui chantent comme des filles des paroles sexistes à souhait, les voix de fond qui crient "BOLIVIAAA, ARGENTINAAA, CHILEEE" (bon imaginez juste une seconde un chanteur français crier : ESPAGNEE, ALLEMAAAGNE, ANGLETERRE, dans sa chanson ça sonnerait un peu complètement comme un énorme bide), plus les distos surutilisés, ça donne une vraie déchetterie musicale.

Toujours pas convaincu-es?


Allez, une dernière pour la route.

Celle-là c'est la moins pire

Voilà pour l'interlude musicale. De rien.

*

En fin de journée, on va visiter le cimetière de trains. Je suis un peu déçue, je pensais que le cimetière se trouvait au milieu d'un désert de sel, mais il est juste à côté de la ville, et extrêmement crade (puisque j'imagine que c'est un bon endroit pour se réunir entre jeunes. Je ne les blâme pas, c'est quand même la classe.).



Arrivés à l'hostal, je suis affreusement malade : génial la veille d'aller visiter le salar d'Uyuni.
Je maudis la nourriture bolivienne*. Il se met à pleuvoir de nouveau, avec un petit orage par dessus tout.
Fichtre; on va peut-être avoir du mauvais temps pour un des jours les plus attendus de toute ma vie.

En me couchant je vis le pire mal de ventre de toute ma vie. Vraiment. Normalement un mal de ventre ça dure une heure grand max, en tout cas la douleur intense.
Non. La ça à duré 3h. Non-stop. Avec l'impossibilité de bouger. Je ne pensais pas souffrir autant un jour.
Une petite nuit folichonne donc.

*ceci est un message du comité contre les clichés: non la Bolivie n'est pas un pays uniquement composé de femmes désagréables qui écoutent de la chicha en mangeant des légumes pas frais : c'est aussi un pays plus que magnifique, où les gens sont très gentils et aidants et où tu peux manger pour 1 euro, alors bon hein, faudrait voir à pas trop exagérer.

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