samedi 2 novembre 2013

2 Novembre - Week-end au parc national Radal Siete Razas






Pour le week-end de 5 jours, nous avons décidé d'aller visiter le parc national Radal Siete Razas, avec Loic, Chloé, Charlotte et Jagoba.
Je crois que ce sont les plus beaux paysages que j'ai vu depuis que je suis arrivée. Pas aussi impressionnants que les déserts du nord, mais ceux que j'aime le plus. Sans vouloir faire dans le chauvinisme primaire, ça me fait vraiment penser à certains endroits du sud de la France (ou au Seigneur des Anneaux, au choix).
Bon, alors encore une fois, on à vécu pas mal de galères, mais ça valait largement la peine.

On est arrivés vers 11h30 à Molina, la ville la plus proche du parc, et une navette pour s'y rendre partait une demi heure après. Le type des informations touristiques nous a bien assurés qu'on trouverait de quoi se loger sur place (on nous avait dit la veille que toutes les "cabanas" étaient prises, mais dans notre optimiste sans limite, on à décidé d'y aller quand même) malgré son manque évident de crédibilité, et qu'il n'y avait pas de bus de retour avant dimanche -l'efficacité des infrastructures touristiques chiliennes, encore une fois- bon, bref; pas le temps de réfléchir trop, on y va.

Après deux heures de bus assez chaotiques, dont un pneu crevé, on est finalement arrivés au parque Inglès. Et là, je vous le donne en mille; un type aussi sympathique que Mussolini dans ses mauvais jours nous annonce qu'il n'y a rien, nada, que dalle, pour dormir.
A 60 kilomètres de Molina, sans tentes, sans sac de couchages, on se retrouve donc dans la perspective de dormir au milieu de 5000 hectares de forêt ou de marcher toute la nuit jusqu'à Molina (YES).

Après avoir croisé un type de l'organisation du parc qui nous a bien ri au nez en apprenant notre mésaventure, tout en précisant que la nuit; il fait très froid - retrouver des touristes morts dans le parc ça doit être courant-, on à finalement réussi, par hasard, à croiser des gens GENTILS - à chaque fois on trouve des gens qui nous sauve la vie, c'est ti pas beau ça -, qui nous ont proposés de dormir dans des petites cabanes de fonctions pour les employés l'été. De fonction, donc toutes petites, sans chauffages, ni toilettes, ni électricité, etc (et un oiseau mort, mais j'y reviendrai).
Peu enthousiastes à l'idée de dormir dehors, on a donc acceptés la proposition, qui est quand même sympa ne l'oublions pas.

Après un petit tour rapide dans le parc, on s'est retrouvé dans cette petite cabane à 5. Je ne pense pas exagérer si je dis que j'y ai passé une des nuits les plus désagréables de ma vie.
Pas de chauffage + 5 degrés dehors + aucune isolation + une petite couverture en guise de couette; j'étais tellement roulée en boule que j'aurais pu passer mes jambes derrière ma tête.
On a quand même bien ri, eu quelques frayeurs (du à l'oiseau mort caché derrière la poubelle -depuis combien de temps, je ne sais pas-), mais surtout, ON A SURVÉCU.
Sans blague, l'aventure c'est rigolo au passé et au futur, mais au présent, ça pique un peu.

Le lendemain à été plus agréable: levés à 7h dans le froid, mais notre mauvaise humeur s'est vite dissipé à la vue des magnifiques paysages au lever du soleil.
Ensuite, pas besoin de décrire trop, il y'a les photos; on s'est promenés (perdus quelquefois, merci les plans chiliens) dans la forêt entourés de montagnes -MON PARADIS-, on à vu des cascades et des rivières magnifiques, envisagés de se baigner puis abandonnés l'idée une demi seconde après, et tout ça SEULS AU MONDE. C'est ça la basse saison, héhé.

Après, les "galères" ont repris, puisqu'ils nous fallait trouver un moyen de rentrer à Molina pour prendre un bus jusqu'à Santiago, et PAR PITIÉ, ne pas passer une nuit de plus dans un congélo, mais le problème, c'est que dans ce joli petit parc, il n y avait très peu de voitures repartant vers la ville, et la plupart étaient pleines.
Dans l'allégresse générale on à donc envisagé de faire les 25 km jusqu'à la route normale à pied [on m'a d'ailleurs appris au passage que non, violette, 25 km, ça ne se fait pas en une heure et demi mais en 4h minimum -je suis niaise, je sais-].

Bon au final, la chance encore une fois au rendez vous, au bout d'une heure environ on s'est retrouvés en voiture direction Molina. ALLÉLUIA mes frères. Donc ça s'est, au final, très bien goupillé pour nous.
Et tout est bien qui finit bien.
Dans l'ensemble, un week-end génial, dans un décor paradisiaque.

Je suis consciente que j'ai l'air de grogner beaucoup quand je raconte mes petites aventures mais ce ne serait pas drôle si je racontais que des choses qui se passent parfaitement bien, n'est-ce pas ?

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