dimanche 24 novembre 2013

24 Novembre - Stands de dégustation de nourriture française (CAMEMBERT?!!!) au Parque Balmaceda


Amy qui mange une cuisse de grenouille, ça m'a donné l'occasion de goûter. C'est très bon. Ca a goût de poulet en fait. J'ai donc testé la prétendue spécialité française (on est tous d'accord pour dire que c'est faux) pour la première fois au Chili.




Renault s'impose... Et on à droit à La Rue Kétanou et Renaud (coïncidence?) en fond sonore. Ils ont bon goût, ils auraient pu mettre du Hallyday ou du Sardou.






Bon j'avoue que quand Chloé m'a téléphone pour m'annoncer qu'il y avait cette évenement au parc Balmaceda, l'appel du fromage français m'a convaincu. Malheureusement, quand on est arrivés le stand était déjà dévalisé. Je me suis donc contenté d'un peu de roquefort (oups, je suis pas fan des fromages forts, shame on me) et d'un vrai croissant (ça fait plaisir). Après, pour les crêpes à 3 euros, le saucisson de sanglier à 9 euros et le fois gras à 15 euros, j'ai laissé tombé. Non mais ho.
Bref tout ça pour dire que j'ai beau critiquer la France parfois, j'étais bien heureuse d'entendre parler français à tous les stands et d'avoir toute cette nourriture à tester. Je réalise chaque jour de plus en plus la qualité de la nourriture française. D'ailleurs, petit message pour papa-maman, quand je rentre, je pense que je vais essentiellement me nourrir de camembert - olives fourrées aux amandes - saucisson - tartiflette - mi-cho-ko. Et ce pendant un mois non stop.
Si, c'est vrai.

23 Novembre - Laura


22 Novembre - Jagoba et Chloé


21 Novembre - Hum...


20 Novembre - Peter


19 Novembre - Amy


vendredi 15 novembre 2013

13 Novembre - Le toit de la casa


Quelques points sur ma vie en ce moment :

Tout va très bien, le soleil brille, je suis posée dans mon jardin à écouter la BO de O'Brother, je n'ai donc point à me plaindre.
J'ai du mal à réaliser que Noël est dans presque un mois (non mais oh il fait 35 degrés impossible!) et, à défaut de famille, je vais sûrement le fêter avec mes quelques colocs restants à la casa.

Sinon je me renseigne un peu sur l'info en France: hé bien je suis bien contente de ne pas y être.
Déjà le foot, pas de commentaires, mais je m'en contrefiche un peu. Mais surtout : C'EST QUOI CE RACISME AMBIANT DEGUEULASSE?!
Je suis impressionnée par la quantité de conneries que Taubira se prend dans la figure. Quelle tristesse.

Sinon au Chili, même si j'aime désormais ce pays presque autant que le mien, qu'il y fait bon vivre et que la gente y est adorable, il y'a quand même quelque chose qui me gêne affreusement.
Bon. Il fait 35 degrés, je passe donc mes journées en short et débardeur. J'ai décidé d'abandonner la jupe; puisque jupe = 20 mecs qui viennent t'aborder dans la journée, moyenne d'âge = 55 ans...
Mais là c'est catastrophique, quand je sors en short je me sens mal, je suis à la limite de culpabiliser parce que "j'offre mon corps à la vue des hommes", ce qui n'est absolument pas normal.

Bref comme exemple, tout à l'heure, je me promène tranquillement (en short débardeur tongs donc), puis m'arrête à une petite boutique pour acheter des légumes. Et là, un des vendeurs, dans la soixantaine je dirais, commence à s'avancer vers moi en me parlant avec un accent chilien -que même les chiliens ne comprendraient pas-, avec la langue à moitié sortie et le regard fixé sur moi. Mais moi, pas ma tête, non, non, MON CORPS.
Et la première chose que j'ai pensé, shame on me, c'est : oh mon dieu je n'aurais pas du m'habiller comme ça, ça doit être provocant. Mais non, il fait chaud dehors, je ne vais pas m'habiller en tenue de ski - mais j'avoue que j'envisage de le faire de plus en plus.

Sinon je me fais aussi draguer ouvertement par des types de 40 ans, et je me fais ensuite regarder bien sévèrement par leurs femmes, alors que ma seule pensée est : sois gentille, souris, ça vient pas d'un mauvais sentiment. (Quoique. J'ai 20 ans quand même.)

Un autre exemple : j'allais à un marché (encore une fois pour acheter des légumes, serait-ce un signe de Dieu qui refuse que je me nourrisse d'autre chose que de viande et de pâtes?), et là un type dans la cinquantaine me dit "hermosa", quand je passe devant lui. Je ne relève pas, peut-être qu'il s'adresse à quelqu'un d'autre, ou que j'ai mal compris.
Mais non, ce malotru à eu besoin de crié trois fois HERMOSA voyant que je ne me retournais pas, ce qui m'a profondément mis de mauvaise humeur.
Ce genre de situation, bien trop fréquente à mon goût; et au goût de pratiquement toutes mes connaissances féminines qui vivent ici, me donne envie de pleurer du vomi. Ou de découper toutes les parties de mon corps qui me définissent comme femme / la face de la personne qui s'adresse à moi comme à un chien (rayer la mention inutile).

Cependant, je tiens à préciser, quand je dis je ne stigmatise sûrement pas le Chili comme un pays de pervers, pas du tout, je la met au même niveau que la France, sauf qu'en France c'est les jeunes qui emmerdent. Ici, je me suis fait abordée seulement une fois par un jeune. Donc bon. Tout le monde dans le même panier hein.

Bref, à part ce petit mécontentement, LA VIE EST BELLE.



12 Novembre - Ce chat stupide vient de grimper en haut du palmier (mais on l'aime quand même)


11 Novembre - Tadam


"Pas encore assez chaude pour m'y baigner", disait la bretonne.

10 Novembre - Ce chat est trop curieux


9 Novembre - Remplissage de la piscine


8 Novembre - Gonflage de la piscine


7 Novembre - Chill out avant montage de la piscine


6 Novembre - Travaux pour la piscine


samedi 9 novembre 2013

samedi 2 novembre 2013

2 Novembre - Week-end au parc national Radal Siete Razas






Pour le week-end de 5 jours, nous avons décidé d'aller visiter le parc national Radal Siete Razas, avec Loic, Chloé, Charlotte et Jagoba.
Je crois que ce sont les plus beaux paysages que j'ai vu depuis que je suis arrivée. Pas aussi impressionnants que les déserts du nord, mais ceux que j'aime le plus. Sans vouloir faire dans le chauvinisme primaire, ça me fait vraiment penser à certains endroits du sud de la France (ou au Seigneur des Anneaux, au choix).
Bon, alors encore une fois, on à vécu pas mal de galères, mais ça valait largement la peine.

On est arrivés vers 11h30 à Molina, la ville la plus proche du parc, et une navette pour s'y rendre partait une demi heure après. Le type des informations touristiques nous a bien assurés qu'on trouverait de quoi se loger sur place (on nous avait dit la veille que toutes les "cabanas" étaient prises, mais dans notre optimiste sans limite, on à décidé d'y aller quand même) malgré son manque évident de crédibilité, et qu'il n'y avait pas de bus de retour avant dimanche -l'efficacité des infrastructures touristiques chiliennes, encore une fois- bon, bref; pas le temps de réfléchir trop, on y va.

Après deux heures de bus assez chaotiques, dont un pneu crevé, on est finalement arrivés au parque Inglès. Et là, je vous le donne en mille; un type aussi sympathique que Mussolini dans ses mauvais jours nous annonce qu'il n'y a rien, nada, que dalle, pour dormir.
A 60 kilomètres de Molina, sans tentes, sans sac de couchages, on se retrouve donc dans la perspective de dormir au milieu de 5000 hectares de forêt ou de marcher toute la nuit jusqu'à Molina (YES).

Après avoir croisé un type de l'organisation du parc qui nous a bien ri au nez en apprenant notre mésaventure, tout en précisant que la nuit; il fait très froid - retrouver des touristes morts dans le parc ça doit être courant-, on à finalement réussi, par hasard, à croiser des gens GENTILS - à chaque fois on trouve des gens qui nous sauve la vie, c'est ti pas beau ça -, qui nous ont proposés de dormir dans des petites cabanes de fonctions pour les employés l'été. De fonction, donc toutes petites, sans chauffages, ni toilettes, ni électricité, etc (et un oiseau mort, mais j'y reviendrai).
Peu enthousiastes à l'idée de dormir dehors, on a donc acceptés la proposition, qui est quand même sympa ne l'oublions pas.

Après un petit tour rapide dans le parc, on s'est retrouvé dans cette petite cabane à 5. Je ne pense pas exagérer si je dis que j'y ai passé une des nuits les plus désagréables de ma vie.
Pas de chauffage + 5 degrés dehors + aucune isolation + une petite couverture en guise de couette; j'étais tellement roulée en boule que j'aurais pu passer mes jambes derrière ma tête.
On a quand même bien ri, eu quelques frayeurs (du à l'oiseau mort caché derrière la poubelle -depuis combien de temps, je ne sais pas-), mais surtout, ON A SURVÉCU.
Sans blague, l'aventure c'est rigolo au passé et au futur, mais au présent, ça pique un peu.

Le lendemain à été plus agréable: levés à 7h dans le froid, mais notre mauvaise humeur s'est vite dissipé à la vue des magnifiques paysages au lever du soleil.
Ensuite, pas besoin de décrire trop, il y'a les photos; on s'est promenés (perdus quelquefois, merci les plans chiliens) dans la forêt entourés de montagnes -MON PARADIS-, on à vu des cascades et des rivières magnifiques, envisagés de se baigner puis abandonnés l'idée une demi seconde après, et tout ça SEULS AU MONDE. C'est ça la basse saison, héhé.

Après, les "galères" ont repris, puisqu'ils nous fallait trouver un moyen de rentrer à Molina pour prendre un bus jusqu'à Santiago, et PAR PITIÉ, ne pas passer une nuit de plus dans un congélo, mais le problème, c'est que dans ce joli petit parc, il n y avait très peu de voitures repartant vers la ville, et la plupart étaient pleines.
Dans l'allégresse générale on à donc envisagé de faire les 25 km jusqu'à la route normale à pied [on m'a d'ailleurs appris au passage que non, violette, 25 km, ça ne se fait pas en une heure et demi mais en 4h minimum -je suis niaise, je sais-].

Bon au final, la chance encore une fois au rendez vous, au bout d'une heure environ on s'est retrouvés en voiture direction Molina. ALLÉLUIA mes frères. Donc ça s'est, au final, très bien goupillé pour nous.
Et tout est bien qui finit bien.
Dans l'ensemble, un week-end génial, dans un décor paradisiaque.

Je suis consciente que j'ai l'air de grogner beaucoup quand je raconte mes petites aventures mais ce ne serait pas drôle si je racontais que des choses qui se passent parfaitement bien, n'est-ce pas ?

1 Novembre - Week-end au parc national Radal Siete Razas







31 Octobre - Week-end au parc national Radal Siete Razas







Notre maison (Y)

30 Octobre - Molina